Chronologie sommaire

Assemblée Constituante (9 juillet 1789 - 30 septembre 1791)

Assemblée Législative (1er octobre 1791 - 21 septembre 1792)

La Convention (20 septembre 1792 - 26 octobre 1795)

La Convention Girondine (20 septembre 1792 - 1er juin 1793)
La Convention Montagnarde (2 juin 1793 - 28 juillet 1794 [10 thermidor an II])
Thermidor (27 juillet 1794 [9 thermidor an II])
Vendémiaire (5 octobre 1795 [13 vendémiaire an IV])

Le Directoire (22 août 1795 [5 fructidor an III] - 9 novembre 1799 [18 brumaire an VIII])

Fructidor (3 septembre 1797 [17 fructidor an V])
Floréal (11 mai 1798 [22 floréal an VI])
Prairial (5 juin 1799 [17 prairial an VII])
Brumaire (9 novembre 1799 [18 brumaire an VIII])



Chronologie détaillée

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Janvier
L'abbé Sieyès publie Qu'est-ce que le Tiers-Etat? :

Les Etats-Généraux

5 mai
Les Etats-Généraux débutent à Versailles avec trois ordres distincts :

Le Tiers-Etat, par l'intermédiaire de l'abbé Sieyès, ne tarde pas à réclamer la réunion des trois ordres.

17 juin
Les représentants du Tiers-Etat proclament l'Assemblée Nationale.

Le serment du Jeu de paume

20 juin
Les députés du Tiers-Etat se réunissent dans la salle du Jeu de Paume car leur salle habituelle leur a été confisquée par le Roi Louis XVI ; ils y prêtent le serment, à l’initiative de Bailly de " ne jamais se séparer (...) jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ".

22 juin
Environ 150 députés du clergé décident de se joindre à ceux du Tiers- Etat.

Mirabeau

23 juin
Le Roi récuse la réunion des trois ordres ; Mirabeau apostrophe alors son représentant, le Marquis de Brézé, venu demander aux députés de se retirer : " allez dire à votre maître que nous sommes ici par la puissance du peuple et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes ".

24 juin
La grande majorité du clergé rejoint le Tiers-Etat.

25 juin
Une cinquantaine de députés de la Noblesse, dont La Rochefoucaud, Duport, Lameth et le Duc d’Orléans, rejoignent à leur tour les députés du Tiers-Etat.

27 juin
Le Roi invite son " fidèle Clergé et sa fidèle Noblesse " à se joindre au Tiers-Etat.

6 juillet
Création d’un comité de Constitution de 30 membres.

9 juillet
L’Assemblée se proclame Constituante.

11 juillet
Necker, ministre des finances, est congédié et remplacé par le Baron de Breteuil, aristocrate intransigeant.

12-13 juillet
Des incidents ont lieu à Paris. Les électeurs du Tiers-Etat d’une milice bourgeoise, la Garde Nationale.

La prise de la Bastille

14 juillet
Le peuple, qui cherche des armes, se rend à la Bastille pour en trouver (le Marquis de Launay, son gouverneur est massacré et sa tête fixée au bout d’une pique est promenée devant le Palais- Royal.

15 juillet
La Fayette est nommé Commandant Général de la Garde Nationale et Bailly est proclamé maire de Paris.

Necker

16 juillet
Louis XVI décide de rappeler Necker.

17 juillet
Le Roi porte la cocarde rouge et bleue de la ville de Paris devant le peuple réuni devant l’Hôtel de Ville. Les aristocrates commencent à émigrer : le Comte d’Artois, le Prince de Condé, le Prince de Conti, le Duc d’Enghien, le Maréchal de Broglie, le Baron de Breteuil...

4 août
Dans la nuit, l’Assemblée décide l’abolition des privilèges : c’est la fin de mille ans de féodalité en France.

27 août
La Déclaration des Droits de l’Homme est votée à l’Assemblée.

1er octobre
Les officiers des gardes du corps du Roi foulent au pied la cocarde tricolore.

2 octobre
L’Assemblée vote la Constitution, assurant un droit de veto suspensif du Roi, une chambre unique et la permanence de l’Assemblée. Le Roi tergiverse pour accepter cette Constitution.

Marat

3 octobre
La presse, et notamment l’Ami du Peuple de Marat, font état des manifestations anti-nationales des officiers des gardes du corps du Roi. Danton appelle à rendre obligatoire le port de la cocarde et à proclamer traître à la patrie celui qui refuserait de la porter.

5 octobre
Des femmes venues de la capitale arrivent à Versailles en réclamant du pain. Le Roi reçoit une délégation de femmes, dont une jeune ouvrière, Louison Chabry, à laquelle le Roi offrira un baiser et du vin dans un gobelet d’or ; cette jeune femme sera huée par la foule en ressortant du Palais. Les députés pressent le Roi d’accepter la Déclaration des Droits de l’Homme et la Constitution. Louis XVI signe enfin le décret dans la soirée.

6 octobre
Le peuple qui est resté devant le château s’excite et certains envahissent le château de Versailles en réclamant le retour de la famille royale à Paris. Le Roi cède et, dans l’après-midi, " le boulanger, la boulangère et le petit mitron " sont emmenés sur un chariot, au milieu du peuple de la capitale portant en triomphe les têtes décapitées de certains gardes du corps du Roi ; ils sont conduits aux Tuileries où ils seront dès lors retenus prisonniers. L’Assemblée suit le Roi, sauf les monarchiens qui décident pour la plupart d’émigrer. Jusqu’à mai 1993, l’Assemblée siégera au Manège, le long des Tuileries.

29 octobre
Le député Thouret fait accepter sa définition du citoyen électeur (français de plus de 25 ans, vivant depuis au moins un an dans le canton, n’étant pas domestique et payant une contribution directe supérieure à trois journées de travail.

12 novembre
Les municipalités, au nombre de 44 000, sont créées.

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15 janvier
Un décret crée 83 départements en France.

12 juillet
L’Assemblée vote la Constitution civile du clergé: les curés et évêques ne sont plus nommés parle Pape, mais élus.

14 juillet
Au Champ de mars a lieu la fête de la fédération. Le peuple y acclame le Roi, la Reine et le Dauphin.

16 au 24 août
L’Assemblée vote une Loi sur l’organisation judiciaire.

27 novembre
Les prêtres sont contraints de prêter serment à la Nation, à la Loi, au Roi et à la Constitution civile du clergé. Ceux qui refusent de prêter serment seront appelés les " prêtres réfractaires ".

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2 avril
Le Comte de Mirabeau meurt. Des funérailles officielles lui sont accordées et ses cendres sont transportées au Panthéon(elles en seront retirées le 21 septembre 1793 et jetées dans une fosse commune).

L'arrestation du Roi à Varennes

20 juin
Louis XVI et la famille royale tentent de fuir. Reconnus à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet, ils seront arrêtés à Varennes dans la nuit du 21 au 22 et ramenés à Paris le 25 juin.

17 juillet
A l’initiative du club des cordeliers, une réunion a lieu au Champ de mars.

juillet - août
La Constitution est révisée : la contribution à payer pour être électeur est augmentée.

Louis XVI

14 septembre
Louis XVI jure fidélité à la Constitution et à la Nation.

30 septembre
L’Assemblée Constituante vit sa dernière séance.

septembre
Avignon et le Comtat Venaissin sont annexés.

1er octobre
L’Assemblée Législative, forte de 749 députés, se réunit pour la première fois.

9 novembre
Un décret est voté, autorisant la confiscation des biens et la condamnation à mort des émigrés " suspects de conjuration ".

29 novembre
Les prêtres réfractaires, jusque-là plus ou moins tolérés, doivent prêter serment à la Nation, au Roi et à la Loi.

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Brissot

10 mars
L’Assemblée, sur l’instance de Brissot (" l’homme de la guerre "), fait arrêter De Lessart, ministre des Affaires Etrangères, pour défier le Roi et le pousser à la guerre contre l’Autriche.

15 mars
Louis XVI nomme des Brissotins aux différents postes ministériels.

20 avril
Devant l’Assemblée, le Roi déclare la guerre à François II, empereur d’Autriche. La France s’engage alors dans une période de guerre qui durera 23 ans.

27 mai
Un décret ordonne la déportation des prêtres réfractaires, mais le Roi oppose son veto.

29 mai
L’Assemblée décrète la dissolution de la garde constitutionnelle du Roi.

12 juin
Louis XVI congédie ses ministres.

20 juin
Pour célébrer le serment du Jeu de Paume, la foule descend dans la rue et, bientôt, crie " à bas Monsieur et Madame Veto ". Puis elle se rend aux Tuileries, qu’elle envahit, gagne les appartements du Roi et l’oblige à porter le bonnet rouge des sans-culottes et à boire à la bouteille.

22 juin
A marseille, on chante pour le première fois le " Chant de guerre pour l’Armée du Rhin ", écrit à Strasbourg par Rouget de Lisle, et qui sera mieux connu sous le nom de " marseillaise ".

11 juillet
Lamourette discourt à l’Assemblée pour mettre en garde devant toute modification de la Constitution. L’ensemble des députés, ainsi que le Roi, approuvent et tombent dans les bras les uns des autres; cette entente, à l’origine du " baiser Lamourette ", ne durera que peu de temps. Les députés proclament la patrie en danger.

29 juillet
Robespierre demande la déchéance du Roi.

Fin juillet
Le manifeste de Brunswick, général en chef de l’armée prussienne, met en garde les Français et leur ordonne de se soumettre à leur souverain. Ce manifeste, qui aurait en réalité été écrit par un émigré, le Marquis de Limon, provoquera la colère du peuple français.

10 août
Une insurrection a lieu à Paris : le Palais des Tuileries est pris d’assaut et Louis XVI menacé se rend à l’Assemblée pour y obtenir protection. Vergniaud, alors président de l’Assemblée, décrète la suspension du Roi et invite le peuple français à former une Convention Nationale. L’Assemblée instaure le suffrage universel et décide la constitution d’un Conseil Exécutif Provisoire (composé de Danton, Lebrun, Monge, Roland, Sevran et Clavière).

11 août
A Paris est créée la Commune révolutionnaire à l’initiative de Robespierre, Billaud-Varenne, Fabre d’Eglantine, Chaumette et Pache.

13 août
Louis XVI et la famille royale sont transportés sous les injures au Temple, à la demande de la Commune.

2 septembre
On commence à élire les députés de la Convention. Devant les défaites militaires qui s’accumulent, Danton déclare à l’Assemblée que, " pour vaincre [les ennemis de la patrie], il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée ".

2 au 4 septembre
Des massacres se déroulent à Paris contre les "traîtres à la patrie ", à l’instauration de la Commune.

La bataille de Valmy

20 septembre
La Convention, forte d’un peu moins de 800 députés, siège pour la première fois.
Dumouriez, chef de l’Armée du Nord, et Kellermann, chef de l’Armée de Metz, remportent sur les Autrichiens de Brunswick la bataille de Valmy, presque sans combattre. " D’ici et de ce jour commence une ère nouvelle dans l’histoire du monde " dira Goethe.

Fabre d'Eglantine

22 septembre
Le calendrier républicain, créé par Fabre d’Eglantine est instauré.

11 octobre
Un Comité de Constitution est établi.

21 décembre
Le procès de Louis XVI débute. Les avis divergent quant à la culpabilité du Roi. Un député royaliste déclare ne pas pouvoir juger le Roi ; Robespierre et Saint-Just jugent au contraire le procès contre- révolutionnaire (Louis XVI est criminel par le seul fait qu’il est le Roi).

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15 janvier
Louis XVI est jugé coupable de conspiration contre la sûreté générale de l’état par 691 députés sur les 718 qui se succèdent au perchoir.

16 janvier
Louis XVI est condamné à mort par 387 voix contre334 pour la détention ou la mort sous condition. Un deuxième vote est demandé et la mort est votée par 361 députés, soit l’exacte majorité absolue. Dans l’ensemble, les Girondins étaient pour une peine de clémence (Condorcet qui ne pouvait voter la mort, Lan juinais, Mailhe, Vergniaud, ou encore Boissy d’Anglas)alors que les Montagnards étaient pour la peine de mort (Robespierre, Marat réclamant " la mort dans les 24 heures ", Le Peletier de Saint Fargeau, Desmoulins), rejoints en cela par certains députés de la Plaine (Sieyès et son célèbre mais controversé "la mort, sans phrase ") ou par l’ancien duc d’Orléans et cousin du Roi, Philippe-Egalité.

L'éxécution de Louis XVI

21 janvier
Louis XVI est guillotiné ; avant sa mort, il déclare, sa voix couverte par les tambours de Santerre, commandant en chef de la Garde Nationale : " Français, je meurs innocent. Je pardonne à tous mes ennemis, je souhaite que ma mort soit utile au peuple ".

1er février
La France déclare la guerre à l’Angleterre de William Pitt.

15 février
Condorcet propose un projet de Constitution mais les députés Montagnards le mettent en échec.

Danton

février à avril
En Vendée débute une guerre civile entre les Républicains et les Chouans royalistes. Partout en France ont lieu des émeutes à l’initiative des sans-culottes. Danton déclare : " soyons terribles pour éviter au peuple de l’être ".

7 mars
La France déclare la guerre à l’Espagne.

10 mars
Le Tribunal Révolutionnaire est créé et Fouquier-Tinville est investi accusateur public.

Dumouriez

18 mars
Dumouriez, défait à Neerwinden, pactise avec les Autrichiens.

28 mars
L’Assemblée décrète que tous les émigrés sont passibles de la peine de mort et que leurs biens doivent être confisqués.

5 avril
Robespierre puis Marat demandent la mise en accusation des députés Girondins, considérés comme proches du Roi et complices de Dumouriez.

6 avril
La Convention institue le Comité de Salut Public, composé de neuf membres (Barère, Delmas, Bréard, Cambon, Danton, Guyton- Morveau, Treilhard, Delacroix et Lindet).

10 mai
L’Assemblée s’installe aux Tuileries.

18 mai
Les Girondins contre-attaquent et dénoncent un complot fomenté contre l’Assemblée Nationale par la Commune de Paris, dirigée par Hébert, le rédacteur du "Père Duchesne ", et Chaumette. Ces derniers sont arrêtés puis relâchés neuf jours plus tard sur l’ordre de la même Assemblée.

30 et 31 mai
Une insurrection débute à Paris, menaçant la Convention.

2 juin
Hanriot, Commandant Général de la force armée de Paris, nommé par la Commune, fait encercler la Convention par des milliers d’hommes et des canons. Il réclame l’arrestation des députés Girondins, ennemis du peuple. L’Assemblée capitule et met en accusation 29 députés Girondins, dont leurs chefs.

10 juillet
Un nouveau Comité de Salut Public est nommé avec Saint-Just, Couthon, Jeanbon Saint-André, Prieur de la Marne, Barère, Carnot, Prieur de la Côte d’Or, Billaud-Varenne et Collot d’Herbois.

Marat assassiné

13 juillet
Charlotte Corday poignarde Marat dans sa baignoire. Elle sera guillotinée quatre jours plus tard. Marat devient un martyr de la Révolution. Hébert se déclare son successeur.

juillet
Un référendum permet l’adoption de la Constitution Montagnarde de Héraut de Séchelles.

Hébert

5 septembre
De nouvelles émeutes ont lieu à Paris autour de la Convention. Hébert réclame de placer la Terreur à l’ordre du jour.

9 septembre
L’Armée Révolutionnaire est créée.

17 septembre
L’Assemblée décrète la " Loi des suspects", qui permet l’arrestation immédiate de tous les suspects, terme très vague dans sa définition.

10 octobre
La Convention, sur proposition de Saint-Just et Robespierre, décrète le Gouvernement Provisoire de la France Révolutionnaire jusqu'à l’obtention de la paix. La Constitution de juillet 1793 est ajournée.

Marie-Antoinette

16 octobre
Marie-Antoinette est guillotinée.

24 octobre
Les " procès des 21 " contre les Girondins arrêtés en juin débute.

31 octobre
Les 21 sont exécutés après avoir chanté la marseillaise au pied de l’échafaud.

11 novembre
Bailly, l’ancien maire de Paris et initiateur du serment du Jeu de Paume, est à son tour guillotiné.

Robespierre

4 décembre
Une loi est votée organisant le Gouvernement Provisoire autour du Comité de Salut Public (Jeanbon Saint-André, Barère, Couthon, Héraut de Séchelles, Saint-Just, Lindet, Prieur de la Marne, Robespierre, Prieur de la Côte d’Or, Carnot, Billaud-Varenne et Collot d’Herbois) et du Comité de Sûreté Générale. Robespierre " l’incorruptible " déclare vouloir s’appuyer sur la Terreur et la Vertu.

La Comtesse Du Barry

8 décembre
La Du Barry fait partie d’une nouvelle charrette de condamnés à mort.

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janvier
Les Hébertistes appellent le peuple à se soulever.

13 au 14 mars - 23 au 24 ventose an II
Hébert et les autres dirigeants du club des Cordeliers sont arrêtés puis jugés ; ils seront guillotinés le 24 mars (4 germinal an II).

29 au 30 mars - 9 au 10 germinal an II
Les membres des deux Comités votent l’arrestation des "Indulgents " : Danton, Desmoulins, Philippeaux et Delacroix.

2 avril - 13 germinal an II
Le procès des " Indulgents " s’ouvre. Danton s’exclamera au cours des débats : " l’échafaud te réclame! Tu me suis Robespierre ! ".

L'éxécution de Danton

6 avril - 17 germinal an II
Danton, Desmoulins, Philippeaux et Delacroix sont guillotinés. Avant de mourir, Danton dit à son bourreau " tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine ".

4 juin - 16 prairial an II
Robespierre est élu président de la Convention.

8 juin - 20 prairial an II
Robespierre préside la Fête de l’Etre Suprême; c’est la reconnaissance par la Convention et par le peuple français de l’existence de Dieu et de l’immortalité de l’âme.

10 juin - 22 prairial an II
A l’Assemblée, Couthon propose dans un discours de renforcer la terreur (" la clémence est atroce, l’indulgence parricide ") et de simplifier la procédure du Tribunal Révolutionnaire(plus d’instruction, plus d’avocat de la défense, accusation possible sur simple dénonciation). C’est le début de la " Grande Terreur " et plus de 1300 personnes seront guillotinées en moins de deux mois.

26 juin - 8 messidor an II
Jourdan, secondé par Marceau, Kléber et Lefèbvre, remporte contre les Autrichiens la victoire de Fleurus. Ces soldats de l’an II porteront à l’avenir le nom d’Armée de Sambre-et-Meuse.

Billaud-Varenne

26au 27 juillet - 8 au 9 thermidor an II
Un complot contre Robespierre est organisé par Billaud-Varenne, Collot d’Herbois, Barère, Tallien et d’anciens Dantonistes.

27 juillet - 9 thermidor an II
Billaud-Varenne s’exclame à l’Assemblée : " nous mourrons tous ou le tyran mourra ". Robespierre n’a pas la possibilité de se défendre ; un décret d’accusation est voté contre lui ainsi que contre son frère, Saint-Just, Couthon et Lebas.

Saint-Just

28 juillet - 10 thermidor an II
Robespierre, Saint-Just et Couthon sont guillotinés dans le même temps qu’Hanriot, ancien Commandant de la Garde de Paris.

9 août - 22 thermidor an II
Bonaparte est arrêté à Nice, détenu 11jours et rayé de la liste des généraux.

10 août - 23 thermidor an II
Les garanties de procédure et le droit à la défense sont rétablis par le Tribunal révolutionnaire.

Collot d'Herbois

29 août - 12 fructidor an II
Les vainqueurs de Thermidor (Billaud-Varenne, Collot d’Herbois et Barère) sont injuriés lors d’une manifestation parisienne.

12 octobre - 22 brumaire an III
L’Assemblée vote un décret autorisant la destruction de la ville de Lyon, dont les habitants se sont révoltés, et la construction de la " ville affranchie ".

23 novembre - 3 frimaire an III
Carrier, terroriste responsable des " Noyades de Nantes "est décrété d’arrestation. Il sera guillotiné le 16 décembre (26 frimaire an II).

8 décembre - 18 frimaire an III
Les députés Girondins survivants, dont Daunou et Lan juinais, sont réintégrés par la Convention.

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février
Des accords sont signés entre le général Hoche et Charette pour mettre fin à la guerre de Vendée.

21 février - 3 ventose an III
Le décret définissant le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat est adopté par les députés de la convention.

2 mars - 12 ventose an III
Billaud-Varenne, Collot d’Herbois et Barère sont arrêtés pour avoir été les instruments de la Terreur.

5 mars - 15 ventose an III
Sieyès, Laporte et Reubell sont élus au Comité de Salut Public.

21 mars - 1er germinal an III
Le peuple de Paris réclame du pain et l’application de la Constitution de 1793.

1er avril - 12 germinal an III
Des manifestants envahissent la salle de la Convention. Paris est mis en état de siège et Pichegru nommé Commandant en chef de la force armée.

Fouquier-Tinville

7 mai - 18 floréal an III
Fouquier-Tinville est condamné à mort. Pour seule défense, il déclara : " je n’ai fait qu’obéir ".

20 mai - 1er prairial an III
L’émeute des " sans-culottes " reprend à Paris. La Convention est à nouveau envahie. Un député est décapité par les manifestants et sa tête est présentée au bout d’une pique au milieu de l’Assemblée. Les députés Montagnards tentent un coup de force pour reprendre le pouvoir qui leur a échappé ; mais la troupe intervient et le calme est rétabli après l’arrestation d’une dizaine de députés Montagnards.

28 mai - 9 prairial an III
Une commission militaire est instituée pour punir les révoltés et les terroristes. Six députés Montagnards sont condamnés à mort. C’est la Terreur Blanche ".

mai à juillet
La guerre reprend en Vendée. A l’aide des Anglais, 4000 émigrés débarquent en Bretagne pour soutenir les Chouans royalistes. Le général Hoche remporte pourtant la victoire et fait fusiller un grand nombre d’émigrés.

Le Dauphin Louis XVII

8 juin - 20 prairial an III
Le Dauphin meurt à la prison du Temple. Son oncle le Comte de Provence, frère de Louis XVI, s’auto-proclame roi sous le nom de Louis XVIII.

22 août - 5 fructidor an III
Sous l’influence de Boissy d’Anglas, l’Assemblée vote la Constitution de l’an III et la Déclaration des Droits de l’Homme pour remplacer la Constitution de 1793 jamais appliquée. Cette Constitution prévoit la naissance de deux assemblées (le Conseil des Cinq-Cents et le Conseil des Anciens composé de 250 membres) et d’un Directoire de cinq membres choisis par les Anciens et nommant 6 à 8 ministres.

30 août - 13 fructidor an III
Les députés de la Convention, pour se protéger, adoptent le décret des deux-tiers : seuls 250 des 750 députés seront élus ; les autres seront choisis parmi les Conventionnels déjà en place.

23 septembre - 2 vendémiaire an IV
La Constitution de l’an III est adoptée par référendum par le peuple français à près de 95% des votants (mais80% des citoyens se sont abstenus).

4 octobre - 12 vendémiaire an IV
Barras est nommé Commandant en chef devant l’insurrection qui se dessine.

Napoléon Bonaparte

5 octobre - 13 vendémiaire an IV
Bonaparte, conduisant les soldats de la Convention, réprime l’insurrection menée à la fois par les royalistes, les Hébertistes et les terroristes. Le calme est rétabli au matin du 6 octobre (14vendémiaire), au prix de centaines de morts et de blessés.

25 octobre - 3 brumaire an IV
L’Institut de France est créé.

26 octobre - 4 brumaire an IV
Avant de se séparer, les Conventionnels votent une amnistie générale de tous les faits relatifs à la Révolution et l’abolition de la peine de mort. Ils décident en outre de rebaptiser la " place de la Révolution " en " place de la Concorde ".

26 octobre - 5 brumaire an IV
La Convention cède la place au Directoire.

31 octobre - 9 brumaire an IV
Le Directoire, fraîchement élu par le Conseil des Anciens, s’installe au Palais du Luxembourg ; il est composé de La Revellière (Instruction publique), Letourneur (Marine), Reubell (Diplomatie, Finances et Justice), Barras (Police) et Carnot (Guerre), ce dernier remplaçant Sieyès qui avait refusé de siéger au Directoire.

Gracchus Babeuf

novembre
Gracchus Babeuf mène une campagne virulente pour le partage des terres, par l’intermédiaire de son journal, " le Tribun du Peuple ", et du club du Panthéon. C’est la conjuration des Egaux qui se prépare.

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27 février - 8 ventose an IV
La fermeture du club du Panthéon est ordonnée.

2 mars - 12 ventose an IV
Bonaparte est nommé à la tête de l’Armée d’Italie.

30 mars - 10 germinal an IV
Gracchus Babeuf fonde un " Directoire secret de Salut Public".

avril
C’est le début des campagnes d’Italie qui se poursuivront jusqu'à avril 1997.

Carnot

10 mai - 21 floréal an IV
A l’initiative de Carnot qui veut stopper le " péril rouge ", les membres de la Conjuration des Egaux sont arrêtés.

27 mai - 21 floréal an IV
Babeuf et Darthé sont guillotinés.

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avril
De nouvelles élections ont lieu pour remplacer le tiers des Assemblées : les royalistes opèrent une forte poussée. Barthélémy remplace Letourneur au Directoire.

11 avril - 22 germinal an V
Une tentative d’assassinat est perpétrée sur la personne de l’abbé Sieyès par l’abbé Poule.

juin
Un conflit oppose l’Assemblée au Directoire. Barthélémy et Carnot sont favorables aux Royalistes, mais Reubell, La Revellière et Barras sont Républicains.

juillet
Hoche, à la tête de 10 000 hommes, marche sur Paris pour défendre la République.

Barras

3 septembre - 17 fructidor an V
La droite de l’Assemblée demande la mise en accusation des trois Directeurs Reubell, La Revellière et Barras.

4 septembre - 18 fructidor an V
Le Directoire réagit en diffusant les preuves d’un complot anglo-royaliste contre la République. La troupe envahit Paris. Le général Pichegru et Barthélémy sont arrêtés et déportés en Guyane (d’où ils s’évaderont); Carnot est en fuite.

5 septembre - 19 fructidor an V
Les Assemblées sont épurées ; près du tiers des députés, parmi les plus proches des Royalistes, sont déchus.

8 septembre - 22 fructidor an V
Merlin de Douai et François de Neufchateau sont élus au Directoire. Un grand nombre de journaux d’opposition sont interdits.

17 octobre - 26 vendémiaire an VI
Le traité de Campoformio est signé entre Napoléon Bonaparte et l’Autriche.

L'abbé Sieyes

21 novembre - 1er frimaire an VI
Sieyès est élu président du Conseil des Cinq-Cents.

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avril - Germinal an VI
Des élections renouvellent le tiers des deux Assemblées. Elles permettent le retour de Jacobins, anciens terroristes, comme Barère.

11 mai - 22 floréal an VI
Une loi annule les élections de certains députés pour irrégularités ; c’est en réalité une mesure permettant d’évincer les députés d’extrême gauche.

15 mai - 26 floréal an VI
Treilhard est élu au Directoire en remplacement de Neufchateau, éliminé par le sort.

19 mai - 30 floréal an VI
Bonaparte s’embarque pour l’Egypte.

1er août - 14 thermidor an VI
La flotte française est détruite par Nelson dans la rade d’Aboukir.

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16 mai - 27 floréal an VII
Sieyès remplace Reubell au Directoire et rejoint ainsi Barras, La Revellière, Treilhard et Merlin de Douai.

5 juin - 17 prairial an VII
Le Conseil des Cinq-Cents demande au Directoire de justifier sa politique.

17 juin - 29 prairial an VII
Les Assemblées annulent l’élection de Treilhard et élisent Gohier, Républicain, à son poste. Par ailleurs, le Directoire envoie un message aux Assemblées qui ne contente pas du tout ces dernières.

18 juin - 30 prairial an VII
La Revellière et Merlin de Douai démissionnent du Directoire ; ils sont remplacés par Roger Ducos (proche de Sieyès) et par le général Moulin (proche des Jacobins).

12 juillet - 24 messidor an VII
La " loi des otages " est votée par l’Assemblée: en cas de troubles dans un département, des otages choisis dans les familles d’émigrés ou de chouans seront arrêtés et déportés.

1er août - 14 thermidor an VII
Les lois du 5 septembre 1997 donnant le droit à la police de suspendre la parution des journaux sont abolies.

5 août - 18 thermidor an VII
Le Conseil des Cinq-Cents adopte un programme extrémiste, véritable déclaration de guerre à la Révolution bourgeoise.

13 août - 26 thermidor an VII
Le Directoire fait interdire les réunions des néo-Jacobins.

23 août - 6 fructidor an VII
Bonaparte quitte l’Egypte à bord de la Muiron. Il arrivera à Fréjus le 9 octobre (18 vendémiaire an VIII).

14 septembre - 28 fructidor an VII
Des manifestations se déroulent à Paris, où l’on réclame la démission des Directeurs Sieyès et Barras. Les députés Jacobins veulent proclamer la patrie en danger, mais leur proposition est refusée.

23 octobre - 1er brumaire an VIII
Lucien Bonaparte est élu président du Conseil des Cinq- Cents.

9 novembre - 18 brumaire an VIII
Une conspiration Jacobine est dénoncée lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des Anciens. La décision est prise de déplacer les deux Assemblées à Saint-Cloud. Bonaparte obtient tous les pouvoirs pour assurer la sécurité de la représentation nationale, avec sous ses ordres les généraux Lefèbvre (" Mr Sans-Gêne ") et Moreau.

Murat

10 novembre - 19 brumaire an VIII
A l’orangerie du château de Saint-Cloud, les députés du Conseil des Cinq-Cents expriment leur mécontentement : "A bas les dictateurs ! La Constitution ou la mort ! ", et renouvellent leur serment de fidélité à la Constitution. Le Conseil des Anciens est à peine plus favorable au coup d’état. Napoléon se rend devant le Conseil des Cinq-Cents, qui lui est en majorité hostile. S’ensuit vite une bagarre générale. Peu après, Bonaparte fait donner la troupe commandée par Murat : la salle est évacuée et les députés mis en fuite. Une commission exécutive provisoire est nommée avec Napoléon, Sieyès et Ducos.

11 novembre - 20 brumaire an VIII
Les trois mêmes hommes sont nommés par les députés à la Commission Consulaire Exécutive.

Cambacérès

25 décembre - 4 nivose an VIII
Une nouvelle Constitution est votée : Napoléon est premier consul, secondé par Cambacérès et Lebrun (" Hic, Haec, Hoc "). Quatre ministres sont nommés : Talleyrand (Relations Extérieures), Berthier (Guerre), Lucien Bonaparte (Intérieur) et Fouché (Police).




Les différents groupes ou Sociétés sous la Révolution :



Les Brissotins : cf. les Girondins.

Le Club de Clichy :
Il regroupe en 1797 des monarchistes modérés tels Pichegru, Barbé-Marbois, Carnot ou Barthélémy.

Le Club des Cordeliers (ancienne Société des droits de l’homme et du citoyen) :
Fondé en avril 1790 à l’initiative de Danton, Marat et Desmoulins, ce Club situé sur la gauche des Jacobins s’installe dans le couvent des Cordeliers. A partir de 1793, il réunit Hébert, Pache, Vincent, Ronsin et Chaumette. Il sera fermé en mars 1794 après l’arrestation des Hébertistes.

Le Club des Feuillants :
Créé le 16 juillet 1791 par Barnave, les frères Lameth, Duport, Le Chapelier, Sieyès, La Fayette, Treilhard, Talleyrand, La Rochefoucauld et Dupont de Nemours. Les réunions avaient lieu dans l’ancien couvent des Feuillants près des Tuileries. Issus du Club des Jacobins, ils s’en distinguent par leur modération et leurs idées de monarchistes constitutionnels. Suppléés parles Girondins en octobre 1791, ils se sépareront définitivement en août 1792.

Le Club des Jacobins (ancienne Société des Amis de la Constitution ou Club Breton) :
Créé le 30 avril 1789 dans la bibliothèque du couvent des Jacobins dans la rue Saint- Honoré. Il réunit à cette époque des démocrates tels Lan juinais, Le Chapelier, Sieyès, La Fayette, Condorcet, Mirabeau, Brissot, les frères Lameth, Duport, Barnave, Fouché, Robespierre, l’abbé Grégoire. Ses membres se déclarent Républicains après juillet 1791 puis, sous l’influence de Robespierre et Couthon après octobre 1791, ils incarnent l’esprit révolutionnaire et terroriste(cf. Montagnards). Fermé après Thermidor, le Club est reconstitué sous le Directoire, avant de disparaître définitivement en1799.

Le Club de Noailles :
Fondé fin 1795 par Sieyès, il réunit Duval, Merlino, Guiot, Collombel, Tallien et Boissy d’Anglas. Le but de ce Club était de réunir les députés ayant eu une conduite raisonnable tout au long de la Révolution.

Le Club du Panthéon (ou Société des Amis de la République) :
Créé en novembre 1795 par Gracchus Babeuf, il rassemble des personnes issues des rangs Jacobins : Le Peletier, Buonarotti, Darthé, Debon, Maréchal, et Drouet. Le Club sera dissous le 27 février1796.

Le Club de Valois :
Créé en février 1789, il réunit le cousin du roi, le Duc d’Orléans (futur Philippe Egalité), Sieyès, La Fayette, Talleyrand, les frères Lameth, Condorcet.

Les Enragés :
Réunissant Jacques Roux, Varlet, Claire Lacombe, ce sont des extrémistes plus à gauche que les Cordeliers ; ils demandent la taxation des denrées, un impôt sur les riches et des secours pour les pauvres. Ils lutteront activement contre les Girondins avant d’être eux- mêmes éliminés par Robespierre en septembre 1793.

Les Girondins (ou Brissotins) :
Fondé en octobre 1791 par un certain nombre de députés de la Gironde, dont Brissot, Guadet ou Vergniaud, ce groupe politique réunit aussi Roland, Madame Roland, Buzot, Condorcet, Pétion, Pache, Louvet, Barbaroux ou Gensonné. D’abord à gauche de l’Assemblée, ils deviennent vite plus modérés. Défenseurs d’une bourgeoisie éclairée contre la vague populaire, jacobine et centralisatrice, ils veulent réduire l’influence de Paris, sont contre l’idée d’un dictateur et se déclarent partisans de la guerre en 1792. Eliminés par la Terreur et la Commune de Paris entre le 31 mai et le 2 juin 1793. Vingt-et-un de leurs membres seront guillotinés le 31 octobre 1793.

Les Impartiaux :
Députés de la Législative qui ne voulaient pas choisir, à l’Assemblée Législative, entre les Jacobins et les Feuillants.

Les Jacobins blancs (ou Muscadins) :
Après Thermidor, ces élégants de droite, regroupant Fréron, Barras, Tallien et sa femme Thérésa Cabarrus(" Notre-Dame de Thermidor "), représentaient l’anti-Révolution et l’anti- jacobinisme. Ils étaient soutenus par la riche jeunesse de Paris.

Le Marais : cf. la Plaine.

Les Montagnards :
La Montagne, nommée ainsi parce que ses premiers membres se réunissaient sur les gradins les plus élevés de l’Assemblée sous la Constituante, regroupe sous la Convention ( septembre1792) un grand nombre de députés Jacobins ou Cordeliers :Marat, Danton, Robespierre, Saint-Just, Desmoulins, Pache (près1793), Couthon, Jeanbon Saint-André, Prieur de la Marne, Héraut de Séchelles, Collot d’Herbois, Billaud-Varenne, Fabre d’Eglantine.En faveur d’un régime centralisateur, ils se situent sur la gauche de l’échiquier politique d’alors, et souhaitent la nomination d’un dictateur. Ils élimineront tour à tour les Girondins (2 juin1793), les Hébertistes ( mars 1794) et les Indulgents ( avril 1794).Ils chuteront avec Robespierre le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II).Seuls resteront les " crêtois ", définitivement éliminés le 20 mai 1795 (1er prairial an III).

Les Muscadins : cf. les Jacobins blancs.

La Plaine (ou le Marais) :
Ventre mou de l’Assemblée sous la Convention, ce groupe est composé d’opportunistes votant tantôt en faveur des Girondins, tantôt en faveur des Montagnards. Il regroupait notamment Sieyès, Barère, l’abbé Grégoire, Lan juinais, Reubell, Rabaut Saint-Etienne, Treilhard, Cambon, Gasparin.

La Réunion des amis de la liberté et de l’égalté:
Fondé en juillet 1799, ce groupe rassemble des néo-Jacobins (les " coryphées du Manège ") comme Prieur de la Marne, Le Peletier, Drouet, Augereau. Ils dominent le Conseil des Cinq-Cent savant d’être dissous le 13 août 1799.

La Société de 1789 (ou Club de 89) :
Fondée le 12 avril 1790 par Sieyès, Condorcet, Mirabeau et La Fayette. Ils seront rejoints par , Bailly, Roederer, Talleyrand, Le Chapelier, Dupont de Nemours, le Duc de La Rochefoucauld, Cabanis, Lavoisier, Suard et Chénier. Club anti-révolutionnaire, ses membres prônent une conciliation entre la Révolution et la monarchie.

La Société des Amis de la République : cf.le Club du Panthéon.

La Société des Trente :
Fondée en février 1789, elle réunit Duport, Sieyès, Condorcet, Talleyrand, Dupont de Nemours, Mirabeau et le Duc de La Rochefoucauld.

La Société Républicaine :
Fondée en juillet 1791 par Condorcet, Paine et du Chastellet. Ses membres sont les premiers à se déclarer Républicains.






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Valentin Daucourt

Valentin Daucourt