Ne demandez pas à votre pays ce qu'il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays.


Auteur : John Fitzgerald Kennedy (29 mai 1917 - 22 novembre 1963)


Date : 20 janvier 1961 à Washington


Ecouter une partie du discours du 20 janvier 1961 au format mp3


Contexte historique :

Cette phrase est prononcée le 20 janvier 1961 à Washington lors du discours d'investiture de John Fitzgerald Kennedy à la présidence des Etats-Unis.

Sénateur du Massachussets depuis 1952, prix Pulitzer pour son livre Profiles in courage en 1957, John Fitzgerald Kennedy est désigné candidat officiel des Démocrates après la convention du parti Démocrate du 13 juillet 1960. Opposé au Républicain Richard Nixon dans la course à la présidence, il est élu le 8 novembre 1960, avec la plus petite majorité de l'histoire des Etats-Unis (120 000 voix d'avance sur 70 millions de suffrages).

Après avoir mené une campagne sur la relance du rêve américain et de l'esprit pionnier ("nous nous tenons maintenant à la limite d'une nouvelle frontière"), JFK poursuit sur le même thème lors de son discours inaugural. Souhaitant inciter le peuple américain à plus d'investissement dans la vie économique et politique du pays, il leur adresse le fameux : "Ne demandez pas à votre pays ce qu'il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays", ou en version originale : "Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country". Ces mots sont largement inspirés d'un passage du livre de Khalil Gibran (1883-1931), The New Frontier, écrit en 1925 : "Are you a politician asking what your country can do for you or a zealous one asking what you can do for your country? If you are the first, then you are a parasite; if the second, then you are an oasis in a desert."

La politique de la Nouvelle Frontière concernait notamment l'éducation nationale, l'assistance aux personnes démunies, l'aide économique aux pays sous-développés et l'intégration raciale. Si cette dernière fut effectivement accélérée sous le court mandat de JFK, l'application du reste de son programme fut limitée par le peu de moyens financiers accordés par le Congrès Républicain.



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Valentin Daucourt