Auteur : Amiral Horatio Nelson (29 septembre 1758 - 21 octobre 1805)


Date : 21 octobre 1805


Contexte historique :

Amiral anglais, Nelson particpe à de nombreuses bataille célèbres : Calvi (1794) où il perd son oeil droit, le Cap Saint-Vincent (1797), Santa Cruz de Tenerife (1797) où il perd son bras droit, Aboukir (1798) ou il anéantit la flotte napoléonienne, ou encore Copenhague (1801).

En 1805, Napoléon décide d'envahir l'Angleterre, et souhaite pour cela rassembler les flottes françaises et espagnoles aux Antilles, avant de les faire fondre sur les côtes anglaises. Nelson reçoit la mission d'empêcher cette jonction. Posté devant Toulon, il ne parvient pas à empêcher la flotte française de Méditerranée, commandée par l'Amiral de Villeneuve, de rejoindre la flotte espagnole à Cadix. Mais il suit Villeneuve et le contraint à s'enfermer dans Cadix en août 1805. Plusieurs mois passent, et Napoléon décide de revenir sur ses plans, pensant l'invasion de l'Angleterre impossible. Il ordonne à Villeneuve de sortir de Cadix et de retourner en Méditerranée, ce que ce dernier tente le 19 octobre.

Le 21 octobre 1805, au large du Cap Trafalgar, Nelson, qui avait partagé sa flotte de 27 vaisseaux en deux colonnes, se retrouve face à la flotte franco-espagnole de l'Amiral de Villeneuve, forte de 33 vaisseaux. La victoire anglaise est totale, la flotte ennemie perdant 17 vaisseaux, alors qu'aucun navire anglais n'est coulé. Mais Nelson, qui avait refusé de changer son uniforme très reconnaissable, est sévèrement blessé au cours du combat. Sur le pont de son navire amiral, la Victory, il continue à donner des ordres durant près de trois heures puis, la victoire acquise, il meurt en prononçant ces mots : "Dieu merci, j'ai fait mon devoir ! A boire..."

Sa dépouille est conservée dans un tonneau d'eau-de-vie et ramenée en Angleterre. Très populaire dans son pays grace à ses victoires, il a droit à des funérailles majestueuses à Westminster. Il était en revanche peu aimé des autorités britanniques, qu'il n'hésitait pas à critiquer vivement, et qui appréciaient très peu sa liaison amoureuse avec Lady Hamilton, femme d'un ambassadeur anglais en Italie.



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Valentin Daucourt